Diagnostic : cancer du sein gauche Grade 4. Mon père dont je m'occupais faisais une démence sénile. Je le contactai. J'allai seule à l'intervention dans le calme. Malgré ma fatigue, il me donna la force et le courage d'emmener mon père pour des vacances qui, je le savais, seraient les dernières.
Au retour, il se détériora, devint agressif, il l'apaisa.
Il me fallut affronter la chimiothérapie. Je fis tous les effets secondaires : aplasie médullaire, septicémie sur pack, pyélonéphrite, myocardite, température à 41°, Là non plus, il ne me laissa pas. Quand je dus faire la radiothérapie, je fus brulée au 3ᵉ degrés, allergique même à la vaseline, il "coupa" le feu.
Avant la fin, mon père dans l'après-vie, je ne fis pas de dépression.
JAMAIS, JE NE VIS ÉRIC.
Ce qu'il fit, je l'ignore, mais en lui, j'ai toute confiance.
Je le rappelai plusieurs fois :
- les deux yeux fermés, les larmes coulaient. Mon confrère, le Pr XY, me dit conjonctivite : malgré les collyres, je ne guérissais pas.
- chute sur le côté gauche du corps : luxation épaule gauche, entorse hanche gauche, entorse genou gauche, entorse cheville gauche.
JE LE TIENS AU COURANT RÉGULIÈREMENT POURQU'IL SACHE.
Je suis médecin, chirurgien, psychanalyste avec un master de philosophie. Je le recommande à mes patients.
IL A UN DON. IL A LE DON DE GUÉRIR.
Et si vous ne croyez pas en lui... passez votre chemin.